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MANYA-VALENTIN-PUIG

Un peu d’histoire : vin et santé à travers le temps…

La deuxième moitié du XIXème siècle avait, entre autres mérites, celui de proposer une pharmacopée autrement plus joyeuse que nos médicaments actuels… On pouvait alors recourir aux « cordiaux ».  Ces préparations destinées à « donner du cœur » utilisaient une base de vins auxquels on ajoutait des écorces d’oranges amères et du quinquina (ancêtre de notre Chloroquine… Quelle modernité !)
En ces temps heureux où l’on ne craignait pas encore les virus, les médecins pouvaient donc prescrire de la « potion cordiale », véritable panacée à base de vin de Collioure.

A Collioure justement, le pharmacien, Claude Manya (1850-1936) commença à développer un domaine viticole capable de lui fournir une excellente matière première. Son pharmacien de fils, Paul Manya (1887-1966), développa à son tour le vignoble et l’élaboration de vins doux naturels en appellation Banyuls (1935). Le « Banyuls du Pharmacien » obtint une médaille d’or au Concours Général Agricole de 1948. Ce pharmacien en canotier qui classait avec bon sens, les médicaments par maladie, ouvrit la voie aux générations suivantes.

Dans les années soixante, Henry Manya, médecin à Collioure, se fit un devoir de respecter la tradition familiale qui associait la viticulture et la Santé. Une première cave fut construite en centre-ville en 1965. C’est ensuite Jacques Manya, médecin-vigneron qui, dans les années quatre-vingt-dix, associa les compétences de Guy Puig à la conduite de l’exploitation et aux vinifications en appellation Banyuls et Collioure.
Une deuxième cave a vu le jour en 2015 et un nouveau venu, Bernard Valentin, Médecin-vigneron lui aussi, a été intégré à la conduite du domaine.
Aujourd’hui, le DMPV (Domaine Manya-Puig-Valentin) exploite une quarantaine d’hectares et produit une palette d’arômes et de couleurs en appellations « Collioure » et « Banyuls », sous quinze références différentes et originales. Ce domaine qui porte haut les valeurs de la tradition et de la continuité des savoir-faire, est une vivante illustration de l’image des « forgerons de la vigne ».